14 novembre 2012
Sous la nuit
Contrariante aurore
qui effractione la nuit
ta subtile venue
n'efface pas l'ennui,
la douleur alentie
l'éternel regret
de tous ces someilleux
qui déplissent leurs paupières.
Ni la fumée du thé
ni le soleil revenant
ni les aiguilles vivantes
de l'horloge sans patience,
rien,
aucune touche lumieuse
n'assombrira la poésie
qui se forme sans contours
sans rythme et sans césure
derrières des volets clos.
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