16 juin 2013
Les masques
J’ai vécu près de vous
Portraits vivants de vos masques mortuaires
Je croise vos semblables, ils écrivent leurs lettres en patois de formulaire
Même en n’existant qu’à peine on existe toujours trop dans vos parages
Si je tire aujourd’hui la passerelle
C’est pour retrouver le goût et l’odorat, le droit de prendre l’air
Un orgueil toutefois, même en respirant d’une narine, je garde intact mon livre fermé
Roman de gare, de quai, roman de port, roman d’écluse, roman d’étrave, roman du large
© jpr 16 juin 2013
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