Table des auteurs
Alan Bathurst a voué sa seconde vie à la méditation et à l’écriture, ayant gâché la première à inventer des molécules, déposer des brevets, collectionner et restaurer des automobiles, piloter un hélicoptère, gérer sa fortune et entretenir son domaine, situé quelque part dans la zone tempérée de l’hémisphère nord. Un grand malheur, puis une rencontre ont eu raison de ses vanités. Converti à l’écologie, vivant de traductions, Alan Bathurst a changé de nom, d’hémisphère et ne voyage plus, sinon à pied, à bicyclette ou par l’imagination. Il a entrepris la composition d’une "somme" poétique et romanesque en français - sa "langue fraternelle" -, dont il n’a encore livré que quelques aperçus à certains de ses amis, mais se prête volontiers à l’exercice proposé par Jean-Paul Raffel, son invitation lui ayant causé un étonnement et un plaisir des plus vifs.
Sa devise: l'homme descend du songe.
Longtemps, je me suis peu intéressée à la poésie. La découverte de René Char, de Georges Schehadé et d’Emily Dickinson m’a ouvert les yeux et m’a donné accès à ce langage, à ce monde qui semblait si secret. Ces mêmes poètes ont également préparé l’accueil de l’écriture.
Coutellec est un des auteurs hors champ qui soutiendraient la ronde si l'un des poètes venait à manquer. C'est lui qui jetterait les cailloux dans l'eau pour empêcher le trou de se refermer. Pour lui la poésie est née de la rencontre entre un renard et un chat qui cherchaient fortune. Peut-être n'écrira-t-il jamais dans les bordures. Peut-être est-il lié au destin.
J'aime écrire sur le papier. Tout. Même les listes de courses...
J'ai commencé à écrire en Albanie. Pour partager simplement ce que je découvrais.
Depuis rien. La faute m'en revient: je n'ai pas pris le temps de concilier écriture et progéniture... La ronde? Pour m'éclipser du quotidien et danser avec les mots qui s'entrechoquent dans ma tête.
Sans autre intention ni prétention.
"L'année des quarante jeudis", publié en 2008 aux Editions Odilon, réunit quarante chroniques d'école et de village qu'il a écrites au fil des jeudis d'une année scolaire.
Munie de papier carbone, elle a commencé à taper ses premiers textes sur une vieille machine à écrire à grosses touches rondes. Elle s’auto-éditait ainsi, déposant anonymement ses textes dans les boîtes aux lettres des voisins. Faute de retours critiques encourageants elle prit alors un long temps de réflexion intérieure. Elle renoue aujourd’hui avec ses premiers enthousiasmes.
Stendhal
Ecrits intimes
(Librairie Hachette, 1961, page 280.)